Le 16 mars à Ségur, en Occitanie, le gouvernement a dévoilé les contours de son plan de résilience économique et sociale. Parmi les mesures évoquées : une extension de la remise à la pompe de 15 centimes par litre au GNV et GPL ou l’accélération du rythme de remboursement de la TICPE. Insuffisant juge l’OTRE, qui appelle à la mobilisation à partir du 21 mars.
« La volonté du plan de résilience économique et sociale est d’être efficace à très court terme », a assuré le Premier Ministre Jean Castex lors de la présentation du plan de résilience économique et sociale le 16 mars à Ségur, en Occitanie. Un plan qui mixe des mesures d’ordre général, mais aussi sectorielles, et pour lequel le gouvernement devrait mobiliser 25 milliards d’euros. Des mesures pour les transporteurs routiers
Ainsi, pour les consommateurs mais aussi pour les entreprises particulièrement impactées par la flambée des prix des carburant, la remise de 15 centimes par litre est donc actée et va être étendue au gaz naturel véhicule (GNV) et au gaz de pétrole liquéfié (GPL). Pour les transporteurs, cela se traduira, selon Jean Castex, par « une économie de 1 500€ par camion sur quatre mois ». Une mesure dont le coût est estimé par Bruno Lemaire, ministre de l’Economie, à 2 milliards d’euros.
En parallèle, il est aussi question d’une accélération du rythme de remboursement de la taxe intérieure sur la consommation des produits énergétiques (TICPE), qui passera d’un rythme trimestriel à mensuel. Sur la question de l’application de pied de facture par les chargeurs, sur lequel les organisations professionnelles attirent l’attention depuis bientôt quatre mois, le ministre de l’Économie a assuré de la nécessité « d’une solidarité de filière. L’Etat veillera à ce que les donneurs d’ordres respectent les règles du contrat, notamment dans le secteur des transport ».
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